Mon joli territoire

Je cultive sur un terrain de 5000 m² depuis 2009. Il se situe au nord de la ville à trois kilomètres dans le quartier de Truchard, historiquement en bio… depuis toujours, au pied des belles falaises du Glandasse ! La parcelle est bordée de bois et j’ai régulièrement la visite des chevreuils et sangliers qui, sous l’oeil d’Artémis (déesse de la nature sauvage et de la chasse), se baladent en respectant les cultures. Nous vivons en harmonie depuis le début sans clôture !

De belles cultures

La partie la plus éloignée et non irriguée regroupe les aromatiques : sarriette des montagnes, lavandin grosso, romarin 1,8 cinéol et la sauge officinale.
Je commence par la récolte du romarin en fleurs courant avril puis la sauge officinale vers la fin mai. Ce n’est qu’en juillet que je récolte le lavandin et en août c’est la sarriette qui refleurira encore jusqu’en octobre : je laisse les dernières fleurs aux abeilles pour leurs réserves hivernales…

Au milieu, appuyées par des mini asperseurs, je cultive la menthe poivrée, l’achillée millefeuille, la mélisse, l’échinacée pourpre, la camomille romaine et la camomille matricaire qui sont des vivaces mais qu’il faut déplacer tous les trois quatre ans.

J’y fais pousser aussi des cultures annuelles de bleuet et de soucis des jardins

Les rosiers (roses de Provins, trois variétés de Damas : tringitipetala, rose de Rescht et Salet) , le basilic sacré, la consoude sont irrigués par du goutte à goutte.

Sous la serre, je m’occupe des verveines citronnées et des géraniums rosat qui n’apprécient guère les hivers rigoureux du Diois !

De la cueillette… sauvage

Sur la parcelle et aux environs, je fais de la cueillette sauvage pour le millepertuis, le mélilot, l’origan vert, la carotte sauvage (“ma plante-soeur” !!)
Je vais rendre visite à mes copains paysans pour cueillir la prêle des champs, l’achillée millefeuille, la pâquerette et le laurier.
Je m’évade sur les hauteurs du Diois pour glaner la lavande sauvage.

Le calendrier de travaux des champs

De mars à juin, je sème, plante et désherbe. Je remets le système en place ( nettoyage des sources, système d’arrosage, contrôle des outils,…)
De juin à septembre, je désherbe encore et je récolte, je récolte, je récolte
De septembre à novembre, je rattrape le retard et prépare pour laisser les plantes se reposer l’hiver : apport de compost pour les plus gourmandes, tailles, semis d’engrais vert pour les rotations, débroussaillage des abords, etc…
Depuis 2016, Anatole, le mulet et Eliane viennent travailler le terrain : au printemps pour le binage et à l’automne pour préparer la terre pour la saison suivante. Quel plaisir de travailler avec eux : en marche tranquille, sans moteur !

Jamais seule

Une faune extraordinaire habite ou survole la parcelle. Son intensification en quelques années me rend très fière de participer à cette biodiversité dont on parle tant : la vivre est une joie quotidienne !